Mon plus beau réveillon de Saint Sylvestre (3/1/2023) :

Bien après le feu d’artifice du réveillon et quelques envois de sms à 1h du matin (du fait du décalage horaire), je suis allée marcher vers la discothèque et cafés car l’ambiance était encore festive à l’extérieur malgré le grand froid et la neige. Et là je vois une petite fille de 8-10 ans avec une luge et sac plastique et je me dis que les tout jeunes aussi sont encore dehors.  Et je regarde la fillette qui ramasse en fait, des canettes de métal vides méticuleusement en les sélectionnant malgré la fatigue et le froid.

Quel courage, mais quel courage… Etonnée, je la suis à distance ne parlant pas le finnois et m’aperçois qu’elle est seule à 1h40, sans gants. Je veux m’assurer qu’elle rentre chez elle ou rejoint quelqu’un en sécurité mais après une rue, une place et une rue plus déserte menant au parking des pistes, alors qu’elle cherche dans une poubelle fixe, des femmes en parkas identiques (employées municipales ?) la voient, lui parlent et l’accompagnent au parking où un véhicule de police s’est stationné pendant le feu d’artifice. En définitive il y a une voiture où se trouvent a priori la mère et son petit frère.

Un certain temps après, le parking s’est vidé, le véhicule de police parti ; elle est toujours auprès de la voiture, sa mère grattant le givre des vitres, qui récupère ensuite un sac laissé plus loin. En Laponie il n’y a pas de sdf, le climat est bien trop rude. Je me demande s’ils vont partir. Je décide de rentrer et regardant vers la voiture, je pense à voix haute, bonne chance, bonne chance, bonne chance et encore bonne chance parce qu’aller ramasser des cannettes vides 15 cts la consigne, un nouvel an glacial à 2h du matin, sans gants et attendre à l’extérieur ensuite, à son âge, c’est plus qu’un exploit.

Chaque système a un revers de médaille : l’éco-responsabilité a le mérite d’exister pour les personnes dans le besoin que cela aide aussi et simultanément il y a des priorités absolues insuffisamment prises en charge.

Je n’ai rencontré personne de son courage et pugnacité inégalée, et j’espère qu’elle s’en sortira, je le pense, le lui souhaite très ardemment ainsi que d’aimer quand même et toujours la Saint Sylvestre.

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Bienvenue 2023

Adieu 2022 et ses atrocités impunies (ehpad, meurtre de Lola, ..) et Bienvenue 2023

C’est du nord de la splendide et inoubliable Laponie finlandaise (160-180 km au delà du cercle polaire, dans la région de Kittilä, Levi-Sirkka) que je vous souhaite une joyeuse année 2023 remplie de succès multiples.

(en moyenne -7 durant le crépuscule civil et -20 la nuit polaire)

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L’Ehpad (16/12/22)

Durant ces deux dernières années, j’ai passé du temps dans les hôpitaux aux urgences et service neuro-vasculaire et beaucoup, principalement, dans les ehpads à la suite de deux AVC d’un proche, ma mère, à l’issu du premier confinement, source de stress et d’angoisse immenses chez les plus âgés.

On peut d’ores et déjà affirmer que l’ehpad, à l’exception de ceux disposant de moyens financiers leur permettant de se doter d’espaces et d’équipements novateurs dans le domaine du bien-être et de la gestion de l’angoisse ou du stress, n’est pas la destination d’un post AVC, car son état s’aggravera.

A ce stade on peut s’interroger sur l’absurdité du non aboutissement d’un texte de loi autorisant enfin l’accès simple à une fin de vie digne à l’instar de la Suisse qui ne multiplie pas, et c’est capital, les visites de médecins et les contrôles médicaux, mais fluidifie le parcours d’accès à l’endormissement définitif dans un cadre humain.

J’ai été amenée au cours de ces deux années à visiter pas moins de 68 ehpads, la recherche ayant porté sur une bonne centaine, soit brièvement sans formalisme car confinement, soit de façon approfondie (rv, visite) compte tenu de toutes les contraintes qui se présentent alors : localisation, budget, adéquation à la situation, place et surtout qualité d’accueil, de contact, structure, environnement …dont plus d’une vingtaine d’unités de vie protégées. Il en est ressorti que ce monde opaque où règnent en définitive le bon vouloir du personnel parfois non formé ou inexpérimenté, l’absence de management qui n’a pas pris la mesure de son rôle jusqu’à l’incompétence, le tri dans les transmissions que l’on veut bien faire remonter ou pas afin que soient prises les bonnes décisions de soins médicaux ce qui fait aussi défaut, et le manque de confiance vis-à-vis de l’interlocuteur familial qui connait pourtant l’antériorité et l’histoire du résident et ne souhaite que la quiétude générale, n’a pas su répondre aux besoins des pathologies du grand âge.

La publication d’ouvrages comme les Fossoyeurs n’a pas aidé au regain de confiance de l’équipe soignante vis-à-vis de la famille et a conforté certains soignants dans leur posture revendicative au détriment du confort du résident.

C’est ainsi que l’on assiste impuissant, malgré toutes les formes de tact dans la communication auprès des équipes à tous les niveaux, à des spectacles et des scènes désolantes car dénués d’humanité : enfermement jour et nuit à l’encontre des préconisations du référent familial, lobotomisation chimique, infections urinaires à répétitions faute de changer le résident qui remontent aux poumons et conduisent à des pathologies plus graves, embolie, dénutrition, perte d’appétit à force de traitement antibiotique inefficace ou psychotrope, ou suite à une chute mal soignée, angoisse à son paroxysme générant cris, linge lavé chez soi pour réduire les coûts, le très sale et propre mêlé malgré les demandes de dissocier, chambre maculée durant la nuit d’excréments, non nettoyée jusque tard dans l’après-midi, besoin du résident de communiquer ignoré, nourriture insuffisante ou inappropriée. Il m’est arrivé de trouver la porte fermée à clé la chaise renversée sur ma mère attachée qui appelait au secours en s’agrippant à tout ce qu’elle pouvait pour se remettre debout, coincée dans sa chaise roulante. Je m’y suis rendue en moyenne 3 – 4 fois par semaine les derniers mois, l’après-midi entière pour maintenir un semblant de vie et d’humanité dans cette réalité autre.

C’est ainsi que le décès se produit après un parcours de souffrance inutile, de mépris voire d’humiliation, de manque d’affection et de dignité, le résident n’ayant pas perdu toute sa conscience. La demande d’hospitalisation refusée car «en fin de vie», le résident reste à l’ehpad sans soins de confort : l’holocauste.

« En hommage à ma mère décédée en ehpad le 3 juillet de cette année »

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La Guerre des Sapins (1/12/22)

Vive le vent, Vive le vent, Vive le vent d’hiver, Qui s’en va sifflant soufflant, dans les grands sapins verts,……. 🎄 ⛄

👏 💙 🙂 ❤

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Bravo……………….. 💖

VIE ÉTUDIANTE INSOLITE La « guerre de sapins » qui oppose les élèves d’Henri-IV et Louis-le-Grand .

Par Jeanne Paturaud • Publié le 30/11/2022 à 17:43 • Mis à jour le 01/12/2022 à 07:11


Les grands sapins sur la place du Panthéon sont fixés dans des socles de béton afin de ne pas être volés. Depuis plusieurs années, les étudiants en classes préparatoires scientifiques des deux établissements parisiens dérobent discrètement les sapins de la place du Panthéon.
C’est une tradition qui persiste : chaque année, entre la fin du mois de novembre et le début du mois de décembre, quelques sapins de la place du Panthéon disparaissent. Cette année, leur absence a été constatée dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 novembre, rapporte Le Parisien . La responsabilité incomberait aux deux classes préparatoires qui rayonnent à proximité : Henri-IV et Louis-Le-Grand. Depuis plus d’une dizaine d’années, chaque prépa se fixe l’objectif de voler les sapins disposés devant le Panthéon. Le vainqueur est celui qui en a dérobé le plus grand nombre. Une « guerre des sapins » qui s’affiche jusque dans les établissements : les arbres y sont disposés en guise de trophée avant d’être remis à leur place devant le Panthéon.

Une course à l’échalote
« L’objectif pour les élèves est de faire entrer ces sapins au sein de leur établissement sans qu’on ne s’en rende compte. La prépa qui en a remporté le plus grand nombre est la gagnante, explique Stéphanie Motta-Garcia, proviseur du lycée Henri-IV. Lorsqu’on s’en aperçoit, on leur demande de bien vouloir les rapporter et ils le font dans les jours qui suivent ». Joël Bianco, proviseur du lycée Louis-le-Grand partage l’attachement à cette « fantaisie » : « Nous restons vigilants, il ne faut pas que les élèves se mettent en danger ou dégradent le matériel mais c’est une tradition à laquelle les élèves sont très attachés, ce que je comprends.» Une tradition qui se déroule sous le regard bienveillant de la mairie, habituée à ces « vols » et en contact fréquent avec les établissements. « C’est une petite course à l’échalote », poursuit Florence Berthout, maire du Ve arrondissement. À l’inverse des petits sapins qui peuvent être facilement bougés, les plus imposants sont protégés par la mairie. « Une année, il y a eu des dégradations sur ces grands sapins, mais nous avons fait savoir aux proviseurs que cela n’était pas possible, précise la maire, dont les bureaux surplombent la place du Panthéon. Depuis environ cinq ans, j’ai fait mettre des socles en béton afin que personne n’y touche. C’est important, ce sont des arbres très chers financés par l’argent du contribuable ». En 2011 déjà, une dizaine d’élèves du lycée Henri-IV avaient été provisoirement exclus de leur établissement pour avoir volé des sapins. Mais, depuis, il n’est plus question pour les établissements de sanctionner les étudiants. « Nous n’avons pas affaire à des voleurs mais à de jeunes gens qui profitent de la période avant les concours blancs pour souffler un peu et honorer cette tradition rigolote », développe Stéphanie MottaGarcia. Même son de cloche rue Saint-Jacques : « Tout dépend de ce qui se passe, les sanctions sont toujours possibles mais les étudiants trouvent toujours le bon équilibre et n’abusent pas de notre bienveillance », conclut Joël Bianco. 👏 💙 🙂 ❤

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A Lola (octobre 2022)

26/10/22

Face à tant de barbarie, d’inhumanité abjecte, de sadisme, de monstruosité que l’on ne trouve même pas dans la nature cruelle des animaux sauvages , mais qui ont caractérisé la fin de la vie de Lola, il est impossible de rester muet.

De toute évidence, la banalisation de la violence et de la souffrance, même dans les lieux où on ne s’y attend pas, parce que dits « protégés » (UVP d’ehpad), et les défaillances juridiques, y sont pour beaucoup et c’est ainsi que sévissent détraqués en tout genre.

Et même si tout écrit semble déconcertant ou superfétatoire aujourd’hui, cela reste un témoignage de soutien pour sa famille.

Et Lola au visage si doux, fin et délicat, arrachée par la violence insoutenable à une destinée sereine, tu es, comme disait Verlaine, « là où gazouillent comme un nid des milliers d’anges »   comme toi.

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Emploi des Seniors (10/2023) :

Les Echos relaient cet après-midi en ligne et dans leur édition papier de lundi une note pour l’institut Montaigne avec un plan ambitieux, puissant et cohérent en faveur de l’emploi des seniors.

16 propositions concrètes dont notamment des aménagements conventionnels de fin de carrière, un contrat senior de 5 ans, la modulation du taux de cotisations patronales en fonction de l’âge, la fin progressive des « preretraites Unedic »…

On peut augmenter significativement ce taux en agissant sur tous les leviers. L’enjeu est essentiel à l’approche d’une réforme des retraites.
Flichy Grangé Avocats
Institut Montaigne

Commentaires :Aurélie P. a commenté ceci en octobre 2022 : C’est une initiative que l’on peut saluer même si l’emploi des jeunes demeure l’autre priorité car il n’y a rien de plus désolant pour un jeune plein d’espoir de belles découvertes de démarrer une vie professionnelle en cherchant un poste à perte.
Dans ces mesures « seniors » il ne faut surtout pas oublier des propositions qui favoriseront le retour à l’emploi de ceux qui, par nécessité financière, auront liquidé leurs droits à la retraite tôt, dès l’âge légal, faute d’avoir retrouvé un emploi en fin de carrière et qui, de ce fait, voit leur retraite diminuée d’un tiers car les 25 meilleures années sont loin et non revalorisées pour la partie régime de base et l’acquisition de points gratuits en qualité de chômeur indemnisé ou non est minime par rapport à celle sous statut actif salarié, pour la partie régime complémentaire.
Autrement dit, il est indispensable de prévoir des mesures facilitant le cumul emploi -retraite aussi, du moins pour les retraités qui auront connu un chômage de très longue durée. 🙂🙂 J’aimelike2

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likeinsightfullove12 Commentaires : Aurélie Pantesco a commenté ceci en septembre 2022 : At last

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Dialogue Social

Les 9es Rencontres du dialogue social des secteurs public et privé :

« À quand un dialogue social mature, carburant de l’économie, de l’emploi et de la compétitivité ? »

Ainsi s’intitulait cette 9ème rencontre organisée par Béatrice de Lavalette, journée du mardi 18/10/22, dense et rythmée, durant laquelle professionnels des ressources humaines et du dialogue social ont échangé leurs idées, convictions, pratiques et culture d’entreprise dans un paysage social français mouvementé.